COMMUNIQUE.
Il est à nouveau question de sacraliser l’avortement dans la Constitution, afin de rendre ce droit « irréversible ». Le peuple est malheureusement écarté du débat et du vote. Toutefois, il n’est pas écrit que plus des deux tiers des parlementaires aillent au terme d’une démarche à la finalité obscure. Le texte s’effacera à mesure que la lumière augmentera. Est-il utile de rappeler que la grande majorité des femmes avortent à contre-cœur, sous pression, socio-économique ou autres ? Jusqu’à présent des lois existent pour les aider à assumer une maternité annoncée comme compromise. Elles peuvent s’en saisir si on les informe diligemment. Mais qu’en sera-t-il lorsqu’on ne leur proposera essentiellement que la suppression de leur enfant « dans l’œuf » ? Nos responsables politiques persisteront ils dans cette posture anti-sociale, sacrifiant à une pure chimère idéologique ?
Les Chrétiens Protestants et Evangéliques tiennent à faire savoir que diverses associations sont à l’écoute de ces femmes en vue de connaître leurs besoins, même si les appels sont rares depuis l’instauration de l’avortement à domicile.
Le Président, Pasteur Jean Pira.
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